La photographie regorge de plusieurs bienfaits. Mais la photographie zen fera renaître en vous des états insoupçonnés. Et, du coup, votre démarche sera transformée par un vent de fraîcheur.
Pratiquer la Photographie Zen
La photographie zen est une méthode douce, qui favorise la contemplation. Lors de passage difficile, je la pratique régulièrement pour accueillir le calme dans ma vie.
Axée sur la lenteur, votre exploration ne précipite en rien la prise de vue. Nul besoin de vous soucier de la technique. Au contraire, vous créez un lien avec votre environnement, une connexion. On part de soi (votre ressentie), attentif aux détails porteurs d’étincelles.
Au fil de ce processus, un sentiment de bien-être vous enveloppe.
Une introspection qui donne une saveur particulière à vos images.
Cette méthode invite à l’exploration et à l’abandon. Oubliez tout ce que vous avez appris sur la photographie et empruntez un nouveau mode d’exploration visuelle. Questionnez vous : qu’est-ce qui me plaît ici ? Est-ce la lumière, les couleurs, les contrastes, les gens ? Ne vous précipitez pas à déclencher, prenez le temps de regarder, d’observer, de contempler.
« Ce n’est pas ce que vous regardez qui compte, c’est ce que vous voyez. »
~ Henry David Thoreau
De prime abord, cette formule vous donne l’impression de ne pas être productif. Détrompez-vous. Nullement relié à l’improductivité, le but est orienté vers l’aspect libérateur ainsi que le bien-être intérieur.
Lorsque vous êtes dans cet état de contemplation, vous vous détachez du résultat et entrez en communication avec votre environnement. Le résultat (la photo parfaite) s’émousse et une zone riche en découvertes s’ouvre à vous.
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On pourrait la qualifier de contemplative
Dépouillée de toute attente. Centrée sur vous. Une méthode idéale lorsque vous disposez de peu de temps, ce qui semble paradoxal. Je vous entends : « Comment peut-on se consacrer adéquatement à la photo, prendre le temps, se questionner, sans déclencher et obtenir de bons clichés ? » Hum. Hum. Je vous assure, c’est possible. Je l’ai expérimenté à plusieurs reprises.
Quand je suis contraint de me hâter, je dépose cette méthode dans mon baluchon.
Comment s’y prendre
Choisissez une destination propice à la randonnée. Optez pour le jardin ou tout autre endroit où vous serez confortable. Apportez votre appareil photo (ou votre Smartphone) ainsi qu’un tapis matelassé pour protéger vos genoux. Une fois sur les lieux, commencez par explorer, sans prendre de photo. Laissez-vous baigner par l’atmosphère. Écoutez les sons, sentez le vent sur votre peau. Soyez attentif.
Repérez un élément intéressant, soit une talle de fleurs, un amas de branches, un jeu d’ombres, quelque chose qui attire votre curiosité.
Dans votre observation, n’essayez pas de dénicher le sujet « idéal », ou l’endroit par excellence; vous risquez de vous égarer et de perdre cette précieuse connexion .
Cherchez quelque chose de simple. Une fois trouvée, installez-vous.
Abandonnez-vous
Oubliez les images grandioses et concentrez-vous sur les menus détails. Observez la finesse des lignes, les courbes, les formes, la fluidité de leur juxtaposition. Comment s’entrelacent-elles ? Forment-elles une composition épurée ? Complexe ?
Laissez-vous porter par l’essence des éléments. Est-ce que la scène vous procure une émotion particulière ? Sondez en vous. Amusez-vous à explorer cet état intérieur, en relation avec votre environnement. Changez de position si nécessaire. Laissez les informations venir à vous. Ne forcez rien. Abandonnez-vous.
Les avantages
Souvent, je croise de petites créatures que je n’aurais même pas aperçues autrement. C’est la magie du processus !
Aussi bien que vous le sachiez, vous profitez d’un moment de relaxation, presque méditatif.
De plus, vous bénéficiez d’une meilleure concentration, optimisant votre sens de l’observation. Votre vue s’aiguise, votre attention étant exactement où votre regard se dépose. En cet instant précis. Et non éparpillée dans vos pensées, ou dans votre désir insatiable de créer la photo trophée.
Tentez l’expérience
Empruntez mon baluchon, mettez-y un zeste de spontanéité, votre regard d’enfant et partez à l’aventure. Et c’est là, dans le cœur du présent que vous ferez les plus belles découvertes.
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Mon approche photographique a évolué au fil des ans. Elle s’est adaptée à ma sensibilité, à mon ressentie et à cette symbiose que j’éprouve lorsque je suis en contact avec la nature. Les expériences vécues ont été riches en découvertes de toutes sortes, et le sont encore aujourd’hui, mais à un autre niveau.
La photographie est devenue un prolongement de ma conscience, elle m’invite à exprimer (en images) mes paysages intérieurs. Elle a relié le cœur à ma vision.
Oh, au début, j’accordais beaucoup d’importance à la technique. Pour m’améliorer, la pratique devenait mon mantra. Photo ratée ? Pratique. Photo boff… Pratique. Heu… Pratique.
Je pouvais facilement me considérer nulle si le résultat était moyen. La perfectionniste en moi sabotait ma créativité. Mais temporairement. Curieusement, je poursuivais mes expérimentations. Car le besoin de créer était (et est toujours) plus fort que tout. Ce besoin de vibrer, d’explorer et d’expérimenter. De vivre quoi !
La curiosité en moi s’émerveillait. Et s’amusait.
J’ai lâché prise sur ce besoin de perfection. Je suis beaucoup moins pointilleuse sur le résultat. Les étapes du procédé créatif sont beaucoup plus satisfaisantes. Plus riches. Intérieurement.
Oh, je ne dis pas que la technique doit être abandonnée. Mais y accorder moins d’importance ouvre les portes de votre cœur. Là, où la magie vous concocte de belles surprises.
Accorder de l’importance au ressenti
Il y a tellement d’avenues, de styles, de façons de faire pour améliorer ses images, que l’on peut facilement s’y perdre. Par ailleurs, si l’image tant convoitée ne correspond pas à nos attentes, la déception nous gagne. La frustration aussi. Un sentiment qui ne mène nulle part, mais qui nous stimule à chercher des solutions.
Je ne regrette rien de cette époque. D’ailleurs, les leçons apprises font partie intégrante de mon cheminement, qui est toujours en évolution.
Aujourd’hui, je carbure au ressenti et au processus. J’utilise la photographie pour me sentir bien. Pour être en contact avec la nature. Et pour me re-centrer.
La technique ne constitue pas le point fondamental de ma démarche; j’accorde de l’importance au ressenti. Se déposer, ralentir, être à l’écoute pour mieux regarder, dans une symbiose qui invite à exprimer (en images) nos paysages intérieurs, voilà ce qui me guide.
En résumé, voici deux approches de la photographie :
La photographie technique
Vous apprenez à maîtriser votre appareil, à connaître les paramètres, à vous familiariser avec les ouvertures, les vitesses et les ISO. C’est quasiment un monde cérébral !
Où la technologie vient au service de l’homme pour lui permettre de saisir des images spectaculaires. Presque parfaites. Mais, le piège avec les photos « spectaculaires » c’est que vous vous enfoncez dans un processus créatif qui risque de vous décevoir.
Pourquoi ? Parce que vous misez touuuutes vos attentes dans le résultat.
Bien sûr, pour réussir nos photos, il faut connaître la base de la photographie. Je ne le dénie pas. Par contre, c’est une démarche qui décourage souvent les gens, par sa complexité et son manque de sensibilité.
Et c’est là que ma deuxième approche photographique entre en jeu.
La photographie intuitive
Celle qui vient du cœur, qui nous unit à l’univers et nous nourrit intérieurement.
Son approche est totalement différente ! Quand vous partez avec votre appareil photo, vous prenez le temps de vous déposer, d’observer, de regarder et même d’écouter. Autrement dit, vous essayez de décrocher. Mais c’est pas facile, je l’avoue ! (Rire)
Nous avons 60 000 pensées par jour qui nous trottent en tête. Nous sommes constamment en train de réfléchir à quelque chose. Toujours ! Toujours !
Quand vous partez faire de la photographie intuitive, y’a quelque chose de magique qui se produit. Au début, vous êtes aveuglé par les pensées qui envahissent votre esprit. Mais, peu à peu, à chaque déclic que vous effectuez, vous vous rapprochez davantage du processus.
Et là, une bulle de créativité se forme autour de vous. Vous vous abandonnez à votre sujet. Vous entrez en symbiose avec lui.
En fait, vous vous ancrer dans l’instant présent et c’est le plus beau cadeau que vous pouvez vous offrir.
Et, vous cher(e)s ami(e)s, quelle approche avez-vous adoptée?
Histoire de vous provoquer un brin et vous inciter à poursuivre un projet. Tout en vous amusant. Les défis 365 jours ou 52 semaines, voire 30 jours, entrent dans cette catégorie. En ce presque début d’année (oh, bonne année, en passant ! 😀 ), l’idée vous a peut-être traversé l’esprit.
Il n’est pas trop tard pour débuter, vous savez.
D’ailleurs, si vous cherchez une idée de challenge, je vous propose de visiter le blog de Florent de InitiationPhoto.com :
Un défi photo permet de nous dépasser, de pratiquer sur une base régulière et d’acquérir l’expérience nécessaire pour progresser.
Personnellement, j’ai expérimenté divers défis photo, j’ai même fait un défi 52 semaines, à deux reprises, en collaboration avec Nathalie Lauzon, passionnée de nature et d’art.
Lorsque vous êtes jumelé avec une autre personne, le défi revêt un sens encore plus important. Votre engagement s’en trouve amplifié, de sorte que vous ne pouvez pas décider d’abandonner en cours de route. Nenon ! Ça ne serait vraiment pas sympa pour votre partenaire.
Donc, c’est une excellente façon de mener à terme un projet. 😉
5 bonnes raisons d’entreprendre un défi photo !
1-Ouvre la porte à l’inspiration
Pour ma part, quand je sens que ma créativité manque un peu de tonus, je me lance un défi photo. Certaines personnes diront qu’elles ne sortent pas si l’inspiration n’est pas au rendez-vous. Je considère qu’elles se font une défaveur.
Attendre que la muse se manifeste pour créer est une erreur.
« Le manque d’inspiration n’est pas une excuse pour mal photographier ou ne pas photographier du tout. C’est, au contraire, une raison pour se lever le matin, attraper un appareil photo et chasser les toiles d’araignées qui encombrent le cerveau, les yeux et l’esprit. Oubliez que la muse est absente. Sortez sans elle. Errez jusqu’à ce que vos yeux s’ouvrent : vous verrez que la muse est déjà là, qu’elle vous attendait. » ~ David Duchemin, L’âme du photographe
2-Vous pousse à l’action
Que vous vouliez sortir ou pas, vous regarde. Personne ne vous oblige à rien. On peut décider de rester confortablement installé dans son salon, ou choisir de passer à l’action. J’en suis là. Pour moi, un défi photo représente une belle occasion de me secouer et de rafraichirmon portfolio.
Par ailleurs, chaque fois que je relève ce genre de défi, une expérience enrichissante comble ma vie et m’incite à progresser en tant qu’artiste.
3-Redonne un nouvel élan
Déterminez une date à laquelle vous souhaitez débuter, ceci vous motivera. Personnellement, je choisis le 1er d’un mois spécifique pour démarrer mon projet.
Ceci m’aide à me préparer mentalement, et à créer avec un nouvel élan. Vous pouvez l’exécuter pendant 30 jours, c’est moins exigeant que 365 jours, ou 52 semaines.
Décidez du nombre de jours qui vous conviennent (7, 10, ou 15), mais une fois fixé, respectez votre engagement.
Pour le défi 52 semaines au naturel, avec Nathalie Lauzon, nous avions convenu que le thème serait la nature. L’idée était de sortir de la maison et de profiter du plein air.
Une fois par semaine, je prenais grand plaisir à exécuter ce défi, par moment, c’était « ma » sortie photo de la semaine.
S’allouer une activité créative est important. Votre âme d’artiste en a besoin pour s’extérioriser et s’exprimer.
5-Pratique votre persévérance
La constance est la clé pour garantir la réussite de votre projet. Certains jours, on se sent moins enthousiasmé à concrétiser ce beau projet.
Pour alléger votre engagement, et selon la durée de votre défi photo, accordez-vous une journée ou deux, où vous ferez une pause. Cette flexibilité vous enlèvera de la pression.
Maintenant que vous êtes prêt, passez à l’action !
Ne vous trouvez pas mille excuses pour vous dérober. Réservez-vous une heure par semaine (quitte à ne pas écouter Netflix ou lâchez Facebook un ti-peu 😉 ) et partez faire de la photo. Vous reviendrez énergisé et fier de vous !
J’espère que ces conseils vous aideront à vous motiver à relever un défi.
Partagez vos idées de thème dans les commentaires, ça pourrait inspirer les copains et les copines.
« Être heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections » ~ Aristote
Comment représenter le bonheur, la joie en photographie ? Tous ces petits plaisirs que l’on ressent à l’approche des fêtes ? Difficile de cerner une émotion en photo. Un visage radieux, des enfants rieurs traduiront cette étincelle de joie, c’est évident. Toutefois, un visage souriant n’est pas le seul sujet susceptible de véhiculer ce message. Un endroit agréable, qui nous remémore de bons souvenirs, fera aussi office d’étincelle de joie.
Parce que le bonheur commence par nous. Car on ne voit pas les choses telles qu’elles sont, mais telles que nous sommes.
Notez que le bonheur n’est pas un état de bien-être vécu uniquement durant la période des fêtes. Il est présent, en tout temps, il suffit de le cultiver à petites doses, avec des gestes posés chaque jour.
Par ailleurs, ce geste n’est pas obligé d’être hyper complexe. Si prendre l’avion en direction de Paris – pour aller déguster un café sur une terrasse – vous rend heureux, tant mieux (avouez que ça serait chouette ?).
Mais passer du temps en famille peut être la chose qui vous rend le plus heureux. Tout simplement.
Ce que je veux vous dire, et je ne vous apprends rien, c’est que le bonheur est à la fois simple et désarmant. Qui ne s’est pas délecté d’un rayon de soleil inondant le plancher de la cuisine alors que vous sirotiez votre premier café du matin ? Idem pour moi !
Le bonheur, c’est de voir dans la simplicité des choses le merveilleux.
« J’aimerais que nous puissions garder l’esprit des fêtes à l’intérieur d’un pot afin de pouvoir l’ouvrir et en profiter un peu chaque mois. » – Harlan Miller
Comment saisir le bonheur en photographie?
Aujourd’hui, je vous propose quelques pistes pour capter le bonheur sur votre carte mémoire. Ce n’est pas une recette magique, tout dépendra de votre regard et de votre perception. Mais sachez que si l’image vous fait plaisir, vous aurez déjà un bon bout de chemin de parcouru.
1- Photographier l’expression des gens
Facile, je sais. Aussi bien commencer par ce qui saute aux yeux, non ? 😉 Des visages rieurs transmettent, sans équivoque, une étincelle de joie.
Vous avez de la difficulté à trouver des sujets qui se prêtent au jeu ? Déléguez quelqu’un, incognito, pour les chatouiller, éclats de rire prometteurs ! Ou invitez-les à faire une bataille d’oreiller ou à sauter sur le lit (ne leur dites pas que c’est mon idée).
Allez au parc avec vos petits enfants et faites des folies avec eux, vous aurez des sourires fendus jusqu’aux oreilles.
Si vous décorez le sapin de Noël, ayez à la portée de la main votre appareil et croquez sur le vif leurs expressions de joie.
Note : si vous photographiez des enfants, ou des animaux, songez à vous mettre à leur hauteur, vous donnerez ainsi l’impression d’être plongé dans leur univers.
2- Vos objets favoris
Les objets peuvent évoquer de doux souvenirs, que ce soit un panier de coquillages ou un signet peint à la main rapporté d’un voyage.
Avez-vous une collection d’objets chouchous ? Faites un arrangement près d’une fenêtre et réalisez une séance photo. Assurez-vous de ne pas surcharger votre composition, et misez sur la simplicité.
Vous avez un faible pour les décorations de Noël ? Faites un petit arrangement festif autour de votre espace de travail et le prenez-le en photo.
Ajoutez une personne à votre mise en scène pour insuffler une touche de vie.
3- Les lieux
Si vous voyagez, plusieurs pays ont sans doute conquis votre cœur. Mais qu’en est-il de votre voisinage ?
Nous y sommes tellement habitués que nous oublions qu’il regorge de lieux intéressants : la bibliothèque, la boutique du coin, la boulangerie, la ruelle, la terrasse de votre resto préféré, le dépanneur, le parc.
Quel endroit fait vibrer votre cœur ?
Allez faire une promenade, prenez le temps d’observer, et photographiez ces lieux qui vous charment.
N’ayez pas peur de photographier les choses qui, au premier coup d’œil, vous semblent ordinaires. Apprenez à voir au-delà des apparences. La jolie pancarte de votre boutique préférée peut devenir un excellent sujet.
Peut-être est-ce votre salon, avec cette nouvelle déco dont vous être fier. Montrez-nous, on veut voir !
4- Les gestes
Les gestes font parties intégrantes de notre vie. Par moment, ils deviennent notre routine, la préparation du café matinal, promener son chien, se servir une pointe de tarte gourmande, choisir le papier d’emballage, la disposition des boules de Noël dans l’arbre.
De petits gestes pourtant riches en émotion.
D’autres fois, ils sont plus significatifs et nous sommes plus enclins à sortir notre appareil photo, la joute de hockey de votre neveu, le mariage de votre fille ou le repas familial lors du réveillon de Noël.
Vous aimez la cuisine ? Préparez-nous de délicieux biscuits au pain d’épices et croquez-les (en photo, hein) avec une jolie déco de Noël.
La décoration est votre dada. Prenez une photo pendant que vous installez vos ornements de Noël. Les gens adorent les « behind the scene » !
Quoi qu’il en soit, portez attention à ces petits riens qui enjolivent votre vie et n’hésitez pas à les prendre en photo.
5- La lumière
Avec toutes ces maisons et ces rues illuminées pour la période des fêtes, ce sera le sujet par excellence ! Mais il n’y a pas que les sapins de Noël qui nous éblouissent.
Un coucher de soleil ou la lumière tamisée du matin nous plait également. Une photo inondée d’une douce lumière nous apaise, on s’y sent attiré, irrésistiblement. Voici quelques trucs pour vous aider à bien la photographier.
Pour les maisons illuminées: attendez l’heure bleue, aussitôt que le soleil est couché vous avez à peu près 30 minutes. Vous obtiendrez ainsi des photos avec un ciel d’un bleu magnétique. Idéalement, installez-vous sur un trépied pour garantir votre stabilité. La vitesse requise pour ces conditions de lumière sera plus longue que la normale. Fermez votre ouverture à f/11-16 pour créer des effets étoilés. Faites plusieurs essais à diverses expositions.
Les détails : n’oubliez pas de rentrer à l’intérieur et de photographier les décorations de Noël. Faites des gros plans. Ouvrez le plus possible f/2-4 (ou choisissez le mode macro) afin de sublimer l’arrière-plan et le rendre flou.
Bokeh: le bokeh est produit par un arrière-plan très doux, presque diffus avec, à l’occasion, des rondelles de lumières provoquées par la luminosité de l’environnement. Il s’agit de prendre les photos avec la plus grande ouverture (f/petit chiffre) de votre objectif, rapprochez-vous de votre sujet et placez en arrière-plan des zones de lumière.
Truc amusant: vous pouvez, si vous le désirez, faire une mise au point hors foyer, c’est-à-dire, rendre l’image floue volontairement afin de photographier le sapin de noël tout en bokeh.
Voilà, j’espère que ces idées vous inciteront à sortir votre appareil et à croquer allègrement le bonheur qui se répand autour de vous.
Qui n’a pas connu une journée « grise » où tout va mal et rien ne semble tourner rond ? Il n’y a pas que le temps gris (et moche) qui en est responsable, plusieurs facteurs extérieurs peuvent en être la cause. Que diriez-vous de vous changer les idées avec une activité photo ? Histoire de mettre du soleil dans votre journée.
Voici une foule d’idées créatives pour vous faire oublier le mauvais temps.
Flare
Rayons de lumière parasite exploitée à sa plus belle expression = halo, chatoiement, scintillement. N’hésitez pas à photographier devant le soleil pour obtenir un effet des plus étonnants. Vérifiez votre histogramme pour éviter de brûler les hautes lumières.
Reflet
Saisir la transparence, les multiples couches d’une vitrine, le rétroviseur d’un véhicule, un pavé trempé, les flaques, une carrosserie inondée d’eau sont de multiples terrains d’exploration pour ceux qui veulent se prêter au jeu.
Créer des ronds lumineux à profusion. Optez pour la plus grande ouverture de votre objectif (le plus petit chiffre) et ajoutez un arrière-plan lumineux.
On s’éclate ! Installez votre appareil photo sur un trépied, choisissez une petite ouverture (f22) afin d’obtenir une vitesse lente (autour de 1/2 sec.) et, pendant l’exposition, zoomez. Cette technique demande un peu de pratique. Mais le résultat est dynamique !
Débarrassez-vous de votre trépied. Ici, il ne faut pas avoir peur de transgresser les lois de la stabilité. On choisit une vitesse lente et bouge à droite, à gauche, de haut en bas, en cercle. Toutes les folies sont permises !
Partir en quête d’images dans le seul but de trouver la paix intérieure. De se déposer et d’accueillir le calme. Sans autre exigence que de se sentir bien.
Si vous êtes photographe, cette notion d’accueillir le calme vous échappe peut-être. Votre attention est plutôt orientée sur la réussite de *LA* bonne photo, celle qui vous transmettra une satisfaction personnelle. Dans le cas contraire, la déception volera la place de votre sentiment d’accomplissement et le calme ne se pointera pas.
Par ailleurs, si vous n’êtes pas photographe, vous n’avez sans doute jamais envisagé d’utiliser la photographie comme moyen de détente. Cette activité vous semble passablement complexe (là-dessus, vous n’avez pas tort…), et l’idée d’apprendre la photographie pour accueillir le calme vous apparait hautement illogique.
À vrai dire, pour bénéficier de cette approche vous n’avez pas à maitriser la technique. Ni à apprendre quoi que ce soit. Pas du tout ! Au contraire, le lâcher-prise est de mise.
Plus vous serez ouvert à la spontanéité, plus vous ressentirez les bienfaits de la photographie.
Voici des pistes pour accueillir le calme via la photographie
Partir sans attente (sans but)
Tout d’abord, délaissez les attentes de la photo trophée ou l’apprentissage de la technique. Ici, le mot d’ordre est dé-ten-te. On ne performe pas. On oublie la technique et tout ce que vous avez appris sur la photo. Partez à neuf et cultivez l’esprit du débutant.
Prenez votre appareil pour croquer les petits instants fugitifs qui émaillent votre vie. Empruntez les rues de votre quartier ou allez dans votre parc favori. C’est parti !
Se détacher de la perfection
Vous avez droit de rater vos photos ! Autorisez-vous l’imperfection. Surpris ? Ce détachement vous permettra de mieux saisir l’instant présent et de plonger dans le processus créatif, et non dans l’ultime résultat.
Sachez que lorsque vous focalisez sur un but précis (je-veux-réussir-cette-photo), vous vous projetez dans le futur et perdez le contact avec votre environnement. Vous risquez de ne pas voir cette lumière qui danse dans les arbres. Trop préoccupé à produire le bon résultat… là-bas.
Profitez du moment présent et ouvrez grand les yeux. Regardez autour de vous et quand vous voyez quelque chose qui vous plait, déclenchez !
Laisser le hasard guider vos pas
Partir sans but, sans destination précise peut réserver de belles surprises. Je l’ai expérimenté à maintes reprises. Le regard est aux aguets, allumé et, en même temps, émerveillé, puisque les attentes ne voilent pas notre vision. Ici, tous les lieux sont permis, même votre quartier que vous connaissez comme le fond de votre poche.
Laissez-vous éblouir (ou guider) par l’inattendu. Bonheur assuré !
Cliquer pour se reconnecter
Chaque clic réalisé vous rapproche de votre essence. De cette zone intérieure qui a soif de bienêtre. La photographie, détachée de toute attente, s’apparente à la méditation. On observe, parfois en contemplation, d’autre fois en action, totalement absorbé par les images à produire. Immergé dans le processus créatif.
Prenez le temps de vous arrêter, que ressentez-vous ? Soyez à l’écoute. Prenez contact avec votre être, et écoutez ce qu’il vous murmure.
Pour ma part, quand je vis des tensions dans ma vie, une sortie photo est l’activité idéale pour me détendre et accueillir le calme.
Vivre l’instant présent
La photographie déteint cette qualité extraordinaire de nous ramener dans le moment présent. Une bulle intemporelle se créer durant votre processus créatif et vous plonge, littéralement, dans le présent. Y’a pas de danger que les factures se pointent ou que le voisin vous importune, à moins que vous déambuliez dans son jardin. Hi ! Hi !
Votre attention est tournée là où vous êtes, ici et maintenant.
Être à l’affut de la beauté
Maintenant, tout ce qu’il vous reste à faire et d’être à l’affut de la beauté. Où de petits riens anodins qui, sous votre œil avisé, se transformeront en œuvre d’art. Si un sujet a vraiment attiré votre attention, attardez-vous. Mais attention, vous risquez de perdre la notion du temps.
SVP partagez avec vos ami(e)s non-photographes afin qu’ils en découvrent les bienfaits !
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À PROPOS de moi
Bonjour, c'est moi, Anne ! Je suis une artiste photographe, auteure et blogueuse. Avec ce site web, je veux partager ma passion, mais aussi vous donner des astuces simples vous permettant d'apprivoiser la technique sans compromettre votre créativité. Je suis très heureuse de vous accueillir dans mon univers ! ♥